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En 1866, au lieu-dit La Devèze, le Père Jean-Baptiste Robert prêtre du diocèse de Saint-Flour, a fondé une maison (actuellement le Centre des Bruyères) et une congrégation religieuse (les Franciscaines de Notre-Dame de Compassion) pour accueillir et faire vivre les plus démunis de son temps. Pour lui, l'amour de Dieu ne se concevait pas sans un réel souci du bien-être matériel et spirituel de l'homme, en particulier de l'homme blessé ou abandonné à cause de son handicap.

En 1963, les Soeurs de la Devèze fusionnent avec les Franciscaines du Sacré-Coeur de Villeurbanne, mais compte-tenu du manque de vocations et de leur vieillissement, celles-ci ont confié, voici plus de dix ans, à diverses associations la responsabilité de poursuivre l'oeuvre sociale que la charité du Père Robert a mise en route.

Toujours attentives aux vrais besoins des hommes et fidèles à l'inspiration de leurs fondateurs, les Soeurs Franciscaines ont souhaité prolonger leur oeuvre en lui donnant une dimension plus spirituelle et mieux adaptée aux nécessités actuelles, car d'autres misères ont vu le jour ces dernières années. Les abandonnés, les laissés-pour-compte auxquels le Père J.B. Robert et Caroline Lorain avaient consacré leur vie et leurs énergies, ne sont-ils pas aujourd'hui toutes ces femmes et tous ces hommes blessés par la vie, en quête de sens ou de Dieu, "handicapés du coeur, de l'espérance et de la foi".

En 1996, le désir des Franciscaines se concrétise avec la rencontre du Père Henri CALDELARI, Missionnaire du Sacré-Coeur qui partage la même préoccupation. Un projet, soutenu par plusieurs laïcs, est en train de naître : la création d'un centre spirituel sur une propriété appartenant jadis au Père Robert, au lieu-dit la Pomarède, site inoccupé depuis 1952.

L'Association propriétaire qui gère les biens des Franciscaines et assure la continuité de leur mission entreprend la construction de ce lieu d'accueil et de ressourcement.