Elles sont au nombre de onze : sept en bois et quatre en pierre. Elles sont toutes l'œuvre du même artiste polonais : Joseph PYRZ.
Joseph Pyrz est né le 17 février 1946 à Gawlowek près de Cracovie (Pologne), d'un père bûcheron. À cause d'une tuberculose osseuse, il passe sa jeunesse à l'hôpital où il reçoit une éducation athée. Entre 1960 et 1965, il fréquente l'Ecole des Beaux Arts de Zakopane et de Kielce. À la fin de ses études, il rencontre l'Evangile que quelqu'un a subrepticement glissé dans son cartable. Il découvre ainsi la foi chrétienne. Celle-ci le fascine. Il entre alors à l'Académie de Théologie catholique de Varsovie pour une licence d'histoire des philosophies (1965-1969).
Il revient ensuite à la sculpture et réalise ses premières œuvres.
Leader du mouvement hippie en Pologne, il organise dans son pays le premier mouvement réclamant pour chacun la liberté de choisir son idéologie, son travail, son mode de vie ainsi que la possibilité d'avoir des relations plus humaines entre les gens. Très critique vis-à-vis de la société communiste, son engagement lui vaudra deux séjours en prison en 1970 et en 1974. C'est là que sa foi mûrit et qu'il décide de se consacrer à l'art religieux, ne sculptant que pour la gloire de Dieu.
Il se marie en 1972 avec Mira Maria qui reçoit le sacrement du baptême le jour même de leur mariage. Il s'engage dès lors avec son épouse et leur quatre enfants dans la vie active de l'Eglise. Mondialement connu, il réside à Paris avec sa famille depuis plus de 20 ans. À sa manière, il questionne l'homme contemporain sur l'essentiel : Dieu. Très attentif au monde qui l'entoure, Joseph Pyrz se sert de son art pour exprimer son engagement chrétien dans une société éclatée, en recherche d'identité et de valeurs spirituelles et humaines.
Il est à noter que Joseph Pyrz apporte un soin particulier à l'exécution des visages, car c'est par le regard que l'homme se révèle " à l'image et ressemblance de Dieu."
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